Un investissement pour 30 ans, totalement réversible. 

4 à 7 ans : les études d’implantation et de conception du parc sont très complètes et rigoureuses car un parc éolien est une installation industrielle classée pour la protection de l’environnement (ICPE)
Les études règlementaires couvrent un ensemble de contraintes qui créent des zones d’exclusion ou de limitation pour l’implantation de parcs éoliens (aéronautique civil et militaire,  radar,  risques naturels et technologiques,  sites à enjeu patrimonial, distance aux habitations et villages).

Les études techniques (mesure de vent, études acoustiques, de danger et de raccordement) et les études d’impact sur l’environnement et les paysages déterminent la localisation des éoliennes.

Dés que le projet entre en phase d’étude, un mât de mesure du vent est installé sur le site potentiel pour enregistrer durant une année minimum, les données sur le vent (orientation, intensité, horaire) afin de calculer ensuite le potentiel de production annuelle de chaque éolienne et d’en spécifier les caractéristiques les mieux adaptées au site (notamment la hauteur).

En même temps, les premiers suivis environnementaux déterminent la présence d’espèces vulnérables ou protégées à proximité ; les suivis écologiques sont mis en place pour une durée d’un an (un cycle biologique complet). Ils sont déterminants pour définir la localisation des machines sur le site d’implantation potentiel. Les études d’impacts environnementales sont réalisées pour définir les mesures compensatoires dites d’évitement, de réduction ou de compensation des incidences sur les paysages et la biodiversité, qui seront parties intégrantes et obligatoires des conditions d’exploitation du parc.

Les études paysagères aboutissent à la meilleure intégration de l’implantation des machines pour respecter les éléments structurants du paysage (lignes de crête, repères visuels habituels comme les clochers d’église des villages, les grandes infrastructures, …)

L’instruction administrative du dossier est enfin un processus long qui sollicite un grand nombre de services techniques qui chacun, peuvent demander des compléments d’information.  Avant de pouvoir décider de l’approbation du projet, ce dernier est soumis à enquête d’utilité publique sur le territoire de la commune d’implantation et des communes riveraines concernées. Les mairies des communes tout comme les habitants, sont invités à consulter le dossier du projet et émettre leur observations et critiques.

Lorsque l’ensemble de l’instruction aboutit favorablement, le projet reçoit une autorisation d’exploiter.

1 an : la construction du parc 

La phase de construction du parc est assez rapide puisqu’il s’agit principalement de construire sur place des socles pour accueillir les mâts et les éoliennes qui sont préfabriqués et acheminés par convois spéciaux (au regard de la taille des pâles pouvant atteindre 50m).

Auparavant une étude d’acheminement aura défini l’itinéraire et les travaux à réaliser pour permettre le transport des modules à assembler.

20 à 30 ans : l’exploitation et le démantèlement en fin de cycle de vie

La durée de vie d’un parc dépend comme pour toute machine,  de ses conditions d’exploitation. Généralement la durée de vie d’un parc est calculée sur 20 ans, mais celle-ci peut s’étendre jusqu’à 30 ans du fait des matériaux de haute qualité et de la maintenance. En fin de vie, le parc est totalement démantelé (une garantie financière est bloquée pour couvrir ce coût) et les terrains retrouvent leur vocation agricole.